Comment écrire un texte - un plan peut s'avérer nécessaire
Message clé:Un bon texte est compréhensible, agréable, intéressant et stimulant. Il doit contenir, dans un ordre logique, toutes les affirmations et
indications nécessaires à la compréhension. Un plan de rédaction peut être nécessaire.
Qu'est-ce qu'un texte?
Il existe plusieurs définitions de texte, aucune n'est généralement acceptée.
"Un texte est un outil de communication qu'un auteur utilise pour communiquer un message à un lecteur. L'auteur essaie de contrôler la conscience du lecteur au moyen de formulations linguistiques
de manière à ce que le lecteur comprenne ce que l'auteur veut dire." (Schnotz, W.(2006). Textverständnis, in: Rost, D.H. (Hrsg.), Handwörterbuch Pädagogische Psychologie (3. Aufl.), Weinheim:
Psychologie Verlags Union, p. 769-777)
Un texte peut informer, expliquer, inviter, divertir ou tenter de manipuler. Ce que tous les textes ont en commun, c'est qu'ils ont pour objectif de communiquer au moins un message. Une suite
arbitraire de lettres (par exemple uihagnund) n'est pas un texte.
Qu'est-ce qu'un bon texte?
Un bon texte est compréhensible, agréable, intéressant et stimulant.
Nous pouvons "résumer notre droit fondamental à une lecture compréhensible, agréable et intéressante en trois exigences fondamentales ... 1. Écrivain et orateur: Soyez bref ! ... 2. Saisissez le
sujet - atteignez l'objectif ... 3. Aimez votre lecteur comme vous-même ! ... Ce qu'ils [les lecteurs] trouvent agréable, ce qui les inspire : Cela compte."
Un texte est intéressant s'il offre aux lecteurs quelque chose de nouveau et d'utile. Il est agréable à lire si ses affirmations sont organisées de manière logique (un texte peut aussi contenir
des affirmations désagréables). Et il est stimulant lorsque les lecteurs sont amenés à utiliser leur imagination.
Quand un texte est-il facile à comprendre?
Grâce à leurs recherches, des psychologues de Hambourg ont identifié quatre caractéristiques qui
rendent un texte facile à comprendre :
1. Simplicité
"La simplicité se réfère au choix des mots et à la structure des phrases, c'est-à-dire à la formulation linguistique : des mots courants et descriptifs sont combinés en phrases courtes et
simples. Si des mots difficiles apparaissent (mots étrangers, termes techniques), ils sont expliqués." (Langer, I.,
Schulz von Thun, F., Tausch, R. (2002). Sich verständlich ausdrücken. Munich ; Bâle : Ernst Reinhardt, p. 16)
Un texte compréhensible est rédigé dans un français correct et stylistiquement bon. Je dois maîtriser ma langue de manière à pouvoir m'exprimer avec précision en utilisant des mots et des
phrases simples.
Ce qu'est un français correct, dit la grammaire, qui est responsable des règles formelles de la langue française (l'orthographe est une branche de la grammaire). Il existe
d'innombrables livres et sites web sur la grammaire.
Ce qu'est un bon français, examine le style. Le style est la
manière dont quelqu'un parle ou écrit. Il existe de nombreux livres sur le style qui expliquent ce qu'est un bon style.
2. Structure/Outline
Un texte est compréhensible s'il a une structure claire.
"Cette caractéristique fait référence à l'ordre intérieur et à la structure extérieure d'un texte.
Ordre interne : .... Les informations sont présentées dans un ordre significatif.
Structure extérieure : La structure du texte est rendue visible. Les parties connexes sont clairement regroupées, par exemple par paragraphes intitulés".
(Langer, I., Schulz von Thun, F., Tausch, R. (2002). Sich verständlich ausdrücken. Munich ; Bâle : Ernst Reinhardt, p. 18)
Un bon texte n'est ni trop long ni trop court. Il se limite à l'essentiel. Si un texte est trop court, des questions restent sans réponse. S'il est trop long, il décrit des détails superflus ou
trop nombreux.
Un texte plus long (textum latin : tissu, assemblage) a une structure hiérarchique. Cela résulte de la nécessité d'expliquer le message principal en utilisant des énoncés partiels. Lesénoncéspartiels sont décrits par des textes partiels, également appelés
segments de texte. Ce sont des "unités essentielles de sens". On y développe des "sous-thèmes qui contribuent à l'élaboration du texte global (et du thème principal)...".
(http://www-user.uni-bremen.de/~schoenke/tlgl/tlgl/tlgl.html, siehe unter Teiltext, 20.10.10)
"Pour Harweg, les textes sont formés comme des 'entités hiérarchiquement
structurées' (Harweg 1990 : 17), 'de haut en bas' en tenant compte du thème
du texte, et sont également constitués de manière linéaire, 'de gauche à
droite'."
(http://www-user.uni-bremen.de/~schoenke/tlgl/tlgl/tlgl.html siehe unter Textstruktur, 15.11.12)
Lastructured'untextepourraitressembleràceci:
Chaque table des matières présente en principe une telle structure de texte hiérarchique. Chaque texte répond à une question principale dont la réponse est le message principal du texte.
Demême, chaquechapitreetsous-chapitrerépondàunesous-questiondontlaréponseestunénoncépartiel.
Le fil rouge montre l'enchaînement linéaire des textes partiels. Ceux-ci doivent se suivre logiquement. Cela signifie que le lecteur doit d'abord lire les textes partiels qui sont nécessaires à
la compréhension des textes partiels qui suivent. Il ne doit pas y avoir d'omissions ou de sauts.
"AprèsavoirlulepremierarticledelarevueStern, l'oncleHerbertappelleparexempleàlacuisine: 'Helgaimagine: silacatastropheclimatiquecontinuecommeça, WiesbadenserasurlamerduNorddans40ans!'Ce...appelàlacuisine...estlaréponseàlaquestion: 'Queveutnousdirel'auteuravecsontexte?' "(Reiter, M.,
Sommer, S. Perfekt schreiben (2009), München, Carl Hanser Verlag, p. 20)
L'appel de la cuisine est le message principal d'un texte. Il est souvent difficile de formuler un tel message principal, car cela dépend de la perspective du lecteur à partir de laquelle il voit
le texte (ce qui l'intéresse le plus dans le texte). Chaque lecteur peut déterminer lui-même le message principal. Il est parfois plus facile de déterminer la question principale à laquelle le
texte répond. Le message principal serait alors la réponse à cette question principale (voir ci-dessous).
"La compréhension d'un texte est un ... processus orienté vers des objectifs. ... Les microstratégies visent à comprendre les énoncés consécutifs ... Les stratégies macro, d'un autre côté, se
concentrent sur l'élaboration des idées principales d'un texte." (Schnotz, W. (2006). Textverständnis, in Rost, D. H. (Hrsg.), Handwörterbuch Pädagogische Psychologie, Weinheim : Beltz Verlag, p.
774)
Pourquoi écrire est-il souvent un problème?
"Écrire est un travail difficile. Une phrase claire n'est pas un accident. Très peu de phrases sont bien prononcées la première fois, ou même la troisième fois. Souvenez-vous de cela dans les
moments de désespoir. Si vous trouvez que l'écriture est difficile, c'est parce que c'est difficile." (William Zinsser, "On Writing Well" New York : HarperCollins Publishers)
S'il y a un problème, il y a des obstacles sur le chemin du but. Pour atteindre l'objectif, il faut utiliser une méthode. La méthode peut également être considérée comme un plan:
"Un plan d'écriture devient nécessaire lorsque l'écrivain est incapable de réaliser directement son
objectif de communication. Les obstacles peuvent être très différents; l'écrivain peut manquer des connaissances thématiques nécessaires, il ne connaît pas les destinataires et leurs
connaissances préalables, il n'a pas d'idées pourle déploiement du sujet, il lui manque des formulations appropriées et d'autres
choses."
(Becker-Mrotzek, M. (2007). Planungs- und Überarbeitungskompetenz entwickeln, in:
Informationen zur Deutschdidaktik, 31 (2007) 1, S. 25-34, siehe auch http://de.scribd.com/doc/78662108/Becker-Mrotzek-Planungs-und-Uberarbeitungskompetenz-entwickeln, S. 27, 13.06.15)
Qui veut écrire un texte a généralement déjà une certaine connaissance du sujet. Il ne faut pas croire que l'on pourrait donc se contenter d'écrire le texte. Cela ne peut être fait que par des
experts qui ont déjà écrit plusieurs textes sur le sujet.
"C'est un phénomène bien connu que de rencontrer des questions inattendues qui restent sans réponse lorsqu'on essaie de présenter un problème de manière cohérente et convaincante, parce qu'alors
on est moins frivole sur ce qui est apparemment connu. ... Les problèmes sont souvent le signe d'une connaissance incomplète de soi-même." (Ascheron, C. (2007). Die Kunst des wissenschaftlichen
Präsentierens und Publizierens, München : Elsevier GmbH, p. 179)
"Les écrivains doivent donc constamment se demander: qu'est-ce que j'essaie de dire? Étonnamment souvent, ils ne le savent pas." (Zinser, W. (2001). On Writing Well, New York : HarperCollins
Publishers, p. 12)
Si vous avez le "blocage de l'écrivain", la première chose à faire est de vérifier si vos connaissances thématiques sont suffisantes. Les nouvelles connaissances s'appuient toujours sur les
connaissances existantes. Il en va de même pour les textes. C'est pourquoi j'ai besoin d'autres textes comme base et comme modèles lorsque je veux écrire un nouveau texte.
Lorsque je combine d'autres textes, mon nouveau texte est différent et, espérons-le, meilleur que les originaux. Il doit exprimer mon opinion et ma pensée. Si le contenu de mon texte n'est pas
très différent d'un original, je dois bien sûr toujours indiquer l'original comme source (sinon c'est du plagiat).
Il se peut que je doive trouver et lire de nombreux textes différents pour acquérir les connaissances thématiques nécessaires.
2. Obstacle : "Aucune idée de déplier le sujet"
Si vous ne savez pas comment déplier le sujet, vous ne savez pas comment structurer votre texte. Ce qui suit décrit comment procéder du général au particulier afin de structurer le texte.
(Comment procéder du particulier au général: voir "Text Outline").
La citation ci-dessus indique que l'écriture d'un texte difficile nécessite un plan. La première étape d'un plan consiste à décider quel doit être le message principal du texte. Je dois faire une
analyse documentaire pour voir ce que d'autres ont écrit sur le sujet, car mon message principal doit être cohérent avec la littérature existante.
Si je connais le message principal, je peux l'utiliser comme point de départ de mon plan. Je me demande ce que je dois dire au lecteur pour qu'il comprenne le message principal. En répondant à
cette question, je trouve des énoncés partiels. Je les subdivise ensuite : Que dois-je dire au lecteur pour qu'il comprenne les énoncés partiels (les déclarations partielles)?
Je peux donc continuer jusqu'à ce que j'aie atteint le niveau le plus bas de mon outline (le niveau le plus bas de mes chapitres). Untextenedevraitpasavoirplusde3niveauxdecontourafindenepascréerdeconfusion. Mêmedansleschapitreslesplusbas, jemedemande: quefaut-ilécriredanscesous-chapitre, pourquelelecteurcomprennelesous-énoncédecesous-chapitre? J'écrisensuiteletextepourrépondreàcettequestion. Jelesubdiviseenparagraphespourqu'ilsoitbeauetplusfacileàlire.
La figure suivante décrit la procédure à suivre pour les deux premiers niveaux hiérarchiques d'un texte :
Avec cette approche, je dois estimer le niveau de connaissance de mes lecteurs pour trouver la bonne structure. Un texte destiné à des non-professionnels est très différent d'un texte destiné à
des professionnels.
Si je ne connais pas le message principal de mon texte au début, je peux utiliser la question principale comme point de départ. Donc, je n'ai pas à attendre d'avoir planifié tout le texte. Je me
demande : À quelles sous-questions dois-je répondre pour trouver la réponse à la question principale?
Dèsquej'aitrouvéunesous-question, jepeuxcommenceràtravaillerdessus:j'acquiertlesconnaissancesthématiquesnécessairesetj'essaied'écrireimmédiatementlaréponseàlasous-question. Ce premier brouillon ne doit pas nécessairement être parfait. J'ai
souvent été ennuyé de ne pas avoir écrit immédiatement mes idées sur une question. Plus tard, cependant, j'ai dû retravailler la question.
Lorsque j'ai écrit le texte d'une sous-question, il mène généralement à la sous-question suivante sur laquelle je dois travailler. Souvent, j'arrive tout seul à la structure linéaire (logique) de
mon texte. Je dois seulement vérifier si je n'ai pas oublié une sous-question. Mais il arrive aussi que je n'intègre pas du tout une sous-question éditée dans mon texte.
3. Obstacle : "L'absence de formulations appropriées"
Dans une langue, il existe un mot pour chaque chose, pour chaque apparence et pour chaque processus. Si nous relions les mots entre eux et formulons des phrases, nous pouvons faire des
déclarations. Une déclaration est la représentation linguistique d'un fait. (Seiffert, H. (1975). Introduction à la philosophie des sciences 1, Munich : Éditeur C. H. Beck, p. 53 et 60)
End'autrestermes, sinousvoulonsdirequelquechosedesignificatif, nousdevonsmettrelesmotsappropriésdansunerelationsignificative. Unetellerelationdesenss'appelleunephrase (Klein, H. W., Strohmeyer, F. (1967). Französische Sprachlehre, Stuttgart:
Ernst Klett Verlag, p. 13).
Pour être capable de formuler des phrases compréhensibles sur un fait, je dois
1. ... avoir compris les faits (voir ci-dessus).
2. ... avoir le vocabulaire approprié.
Quels termes techniques sont utilisés pour une question particulière, je vois dans les textes que d'autres ont écrits sur cette question.
3. ... maîtriser la grammaire et l'orthographe.
4. ... choisirlebonstylepourmesdéclarations.
Lorsque nous faisons quelque chose, ce n'est pas seulement important ce que nous faisons, mais aussi
comment nous le faisons.Le style est la façon dont nous faisons quelque chose.
Si je veux rappeler à un ami une réunion d'aujourd'hui, j'ai différentes façons de la formuler :
"N'oublie pas notre réunion d'aujourd'hui.""Soyez ponctuel aujourd'hui !""S'il vous plaît, venez à l'heure aujourd'hui !""Si vous ne venez pas à l'heure aujourd'hui, vous avez des
ennuis."… Quelle est la phrase la plus appropriée dépend de la situation spécifique.Tout le monde sait à quel point il est embarrassant d'utiliser les mauvais mots.
"La différence entre le mot presque juste et le mot juste est vraiment grande: c'est la différence entre l'éclair et la foudre." (Mark Twain, Lettre à George Bainton, publiée dans "The Art of
Authorship" de George Bainton)
Si je veux écrire un texte, je dois d'abord avoir une idée de ce que je veux dire avec ce texte. Ensuite, je me demande si le texte prévu appartient à un certain type de texte. Parfois, je peux
choisir entre plusieurs types de texte possibles (par exemple, entre une lettre et un courriel).
Si les textes ont les mêmes caractéristiques, formes, objectifs et sont utilisés dans des situations de communication similaires, ils peuvent être affectés à des types de textes spécifiques.
(Fischer, C. (2010). Texte, Gattungen, Textsorten und ihre Verwendung in Lesebüchern. Dissertation, Justus-Liebig-Universität Gießen, p. 15)
Étant donné que les règles de style pour les types de texte ne sont généralement que des règles approximatives, il existe toujours des moyens d'écrire le texte dans un style personnel. Essayez
toujours d'adopter un style qui rend le texte facile à comprendre pour le lecteur.
"L'approche du style passe par la sobriété, la simplicité, l'ordre, la sincérité." (William Strunk, jr. (1959). "The Elements of
Style")
Si un texte est difficile à comprendre, c'est que l'auteur n'a pas fait assez d'efforts.
"Partout, on ne comprend pas que quelqu'un doit toujours faire un effort [...] : l'écrivain ou le lecteur. Les écrivains ont tendance à transmettre ce fléau aux
lecteurs [...]."(Wolf Schneider, cité dans www.uni-wh.de/fileadmin/user_upload/00_Startseite/Stil-Leitfaden.pdf, 09.02.22, p. 1)
4. Obstacle: Souvent, le temps manque pour une révision en profondeur
"Écrireestuntravaildifficile. Unephraseclairen'estpasunaccident.
Trèspeudephrasessortentcorrectementlapremièrefois, oumêmelatroisièmefois. Rappelez-vous cela dans les
moments de désespoir."
(Zinser, W. (2001). On Writing Well, New York : HarperCollins Publishers, p. 12)
Quel est le plan d'écriture pour un texte difficile?
1. J'estime le temps disponible pour écrire le texte.
2. Je décide à quelle question principale le texte doit répondre.
3. J'essaie d'imaginer quelle pourrait être la réponse à la question principale.
Pour ce faire, je fais une recherche bibliographique pour trouver d'autres textes qui disent aussi
quelque chose sur cette question principale.En utilisant ces textes comme modèle, je développe une idée pour la réponse à la
question principale = pour le message principal de mon texte.(Peut-être qu'il y a d'autres sources que je peux utiliser comme
modèle, comme interviewer quelqu'un).
4. Je réfléchis aux sous-questions auxquelles je dois répondre pour qu'un lecteur puisse comprendre mon
message principal.
Je détermine donc la structure de mon texte, c'est-à-dire que je fais un outline.
5. Je fais également une recherche bibliographique pour les sous-questions, je lis les textes
appropriés et je vérifie mon outline.
Lors de la lecture de la littérature, je fais toujours attention au style utilisé par les autres textes (mots techniques, formulations, outline, visualisations). Cela me permet de formuler plus
facilement mon texte plus tard.
6. Enfin, j'estime si je peux terminer le texte prévu dans le temps imparti.
Je tiens compte du fait que j'aurai besoin de temps supplémentaire pour réviser le texte. Je prévois également une réserve de temps pour les perturbations inattendues. S'il n'y a pas assez de
temps pour le plan d'écriture, je dois modifier la question principale ou mon outline, ou je dois répondre aux sous-questions plus brièvement.
L'insécurité est souvent combattue par une "collecte excessive d'informations ... ou par un actionnisme aveugle ( car il est peu basé sur l'information)." (Dörner, D. (2000). Die Logik des
Mißlingens, Reinbek bei Hamburg : Rowohlt Verlag, p. 153)
Avec une bonne planification, j'ai assez de temps à la fin pour réviser mon texte. Je le lis plusieurs fois et je recherche les fautes d'orthographe et les passages cahoteux. Si le texte est
facile à comprendre et à lire couramment, il est prêt.
Écrire de bons textes compréhensibles est une compétence qui ne peut être acquise que par la pratique.